Cap sur Nous, c'est l'histoire d'une famille franco-tunisienne qui a décidé de vivre une expérience atypique.
Rached, Ariane, et leurs 2 enfants Louna et Maël, ont quitté la vie citadine il y a de 6 mois pour vivre un quotidien atypique à bord de leur voilier qui ils ont baptisé Maëlouna.
Ce projet est né d'une réflexion sur le sens de la vie, le sens du travail, et celui de leurs engagements en tant que parents.
Aux vues des questionnements écologiques, économiques et idéo-politiques actuels, cette famille a décidé en 2019 de prendre le large pour s'offrir l'opportunité d'expérimenter un mode une vie plus sobre, nomade, ouvert sur un monde en pleine mutation, et de se consacrer pleinement à l'éducation de leurs enfants.
Ils avaient comme ambition d'aller à la rencontre des différentes cultures du bassin méditerranéen, avant de s'élancer outre Atlantique à la découverte de modes de vie et de paysages plus exotiques. Un tour du monde progressif avec un itinéraire qui se déciderait au fil de l'eau.
Mais les voilà eux aussi contrains aux consignes de confinement.
Après avoir quitté la côte française durant l'automne dernier, ils ont rejoint la Tunisie pour y passer l'hiver. Actuellement au port d’El Kantaoui, ils s'y voient bloqués jusqu'à nouvel ordre.
Le manque de perspective n'est pas réjouissant et pourrait compromettre une part de leur périple. Ce qui est sûr, c'est que tant que les frontières maritimes ne seront pas ré-ouvertes, ils resteront retenus au port d’El Kantaoui.
Alors, ils prennent leur mal en patience, et ne s'accablent pas sur leur sort.
La contrainte majeure est de ne plus pouvoir naviguer, visiter, se déplacer en famille ou aller à la rencontre de la vie locale.
Pour le reste, la vie n'est pas si différente de ce qu'ils vivaient avant le confinement.
Cap sur Nous, prend cette période d’immobilisation comme l’opportunité d’avancer sur l’entretien du bateau. La vie sur un voilier demande de suivre des routines quotidiennes pour le nettoyer et le maintenir en bon état à l'intérieur comme à l'extérieur. Cela occupe déjà une bonne partie de leurs journées.
Puis, la vie à bord tourne majoritairement sur les besoins des enfants. Jeux, sieste, repas, toilette pour le petit, et pour l'aînée, des temps d'apprentissages et d'activités manuelles en plus. Se sentir responsable de leur éducation était un de leur objectif, et les enfants apprécient beaucoup ce mode de vie.
Ils s'organisent également pour que le voilier puisse être un lieu de vie agréable pour chacun, et ce huis-clos est vécu comme un amusement plus qu'une contrainte.
Maintenant est de savoir quand ils pourront reprendre la mer.
Chaque jour ils regardent l'horizon. Ils ne veulent pas perdre espoir à ce que les choses se débloquent, mais combien de temps leur faudra t-il attendre encore pour goûter de nouveau aux joies des embruns et des levers de soleil au large de toute civilisation ?
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