Une magnifique ambiance de groupe, une communauté qui partage le même plaisir, un circuit inédit et pas dernièrement de beaux souvenirs et de belles photos. En quelques mots une randonnée inoubliable signée Marhba.tn.
Djebel Oueslat, berceau de l’homme préhistorique
L’art rupestre (manifestation artistique sur support rocheux) est la seule manifestation culturelle qui s’est déroulée sans interruption pendant plus de trente millénaires jusqu’à nos jours. A voir aussi l'exemple des grottes de Mides, au Sud tunisien.
C’est la première modalité d’expression artistique de l’Homo Sapiens, répandue dans le monde entier. La présence de l’homme préhistorique en Tunisie remonte aux temps les plus lointains et se prolonge jusqu'à 7.000 ans avant nos jours (la période néolithique).
Les massifs de La Tunisie abritent des grottes de cette époque ; à l’intérieur se trouve une quantité impressionnante et unique de peintures et de gravures réalisées à l’ocre rouge. De ce point de vue, le Djebel Oueslat constitue la zone la plus riche en grottes aux peintures rupestres en Tunisie, avec de grandes chances pour devenir un jour les 4èmes d’Afrique après celles d’Afrique du Sud, d’Algérie et de la Libye.
Point de départ de la randonnée : Ain Jloula vers le village berbère de « Dar el Bey », reparti sur le sommet de 3 pics. Du village que jadis a abrité le Bey Ali Pacha aujourd’hui ne reste rien, mais le chemin pierreux et les paysages qui attendent à la fin valent le coup. D’ailleurs les ruines du village présentent un charme particulier qui laisse notre imagination travailler : comment aurait dû être en 2015 la vie des Berbères originaires de cet endroit isolé de la civilisation s’ils restaient sur place ?
Le régal de la journée : la grotte d’Ain Khanfous
Les essences précieuses se gardent en petites bouteilles…C’est le cas de la grotte d’Ain Khanfous. Il faut parcourir le Djebel Oueslat avec ses falaises calcaires, en escalier, avec sa dureté qui rappelle qu’il s’agit d’un massif qui fait partie des premiers contreforts de l’Atlas pour arriver à voir le bijou dont il cache. L’accès à la grotte d’Ain Khanfous se fait avec difficulté et ce n’est pas pour tout le monde. Peu sont ceux qui ont eu le courage d’y accéder à 700 mètres d’altitude pour admirer les peintures rupestres. C’est un challenge, une expérience, ça enrichit la culture et ça fait rêver aux ancêtres de ce territoire. C’était difficile ? Oui ! C’était beau ? 2 fois oui ! C’est à ne pas rater ? Avec certitude OUI ! C’est à voir pas à être raconté !