Au fil des ans, les smartphones sont devenus une nécessité que nous ne pouvons pas ignorer.
Ils ont énormément évolué, passant d’un moyen de communication à une dépendance quotidienne. Beaucoup de gens continuent à critiquer leur utilisation excessive. Certains se plaignent également de la disparition du contact humain. Désormais, beaucoup d’entre nous vivent dans un monde virtuel.
Au moment où vous lisez cet article, relevez la tête et regardez autour de vous. Vous verrez peut-être une ou deux voir même trois personnes sur leurs smartphones ou ordinateurs.
Allons encore plus loin. Permettez-nous de vous poser quelques questions:
1. Avez-vous un smartphone? - La réponse est certainement oui.
2. Combien de fois vous êtes-vous plaint de l’un de vos proches qui ne prêtait pas attention à ce que vous disiez en étant ancrés dans leurs téléphones? - Nous sommes sûrs que cela s’est produit à maintes reprises.
3. Vous a-t-on fait la même remarque ? – Certainement.
Trois questions suffisent pour conclure que la relation smartphone-humain est plus développée à cette époque que la relation humain-humain.
Passons au fait suivant maintenant : que se passerait-t-il si nous vous disions que selon les statistiques, il y aura 34 milliards de dispositifs connectés à internet d'ici 2020, contre 10 milliards en 2015 ?
Cela signifie qu’en dehors de votre smartphone, vous aurez plus de 3 objets connectés chez vous. Imaginez votre vie à ce moment-là : aucun contact humain, pas de vie sociale et beaucoup de machines. Les conversations directes deviendront de plus en plus infimes. Le « toujours plus » devient une addiction qui s’avère être nocive. Les objets connectés sont une épée à double tranchant : le fait de rester collés à nos appareils numériques nous déconnecte de la réalité et nous oublions ainsi ce qui est important dans la vie.
Laissez-nous vous présenter l'aspect négatif de l'hyper-connexion dans ces quelques exemples:
Détérioration des aptitudes sociales:
Il est maintenant possible de passer toute une journée sans communiquer physiquement avec une autre personne. Nous nous parlons les uns aux autres à travers des écrans, nous commandons des aliments en ligne et nous gérons des situations avec un simple e-mail. Nous gagnons du temps aux dépens des relations de la vie réelle.
Atténuation de l'attention:
Êtes-vous habitués à utiliser votre téléphone en essayant de parler aux autres en même temps? Avez-vous déjà remarqué que cela diminuait votre capacité à répondre correctement? Avoir notre attention tirée dans tant de directions au même moment diminue notre capacité à nous concentrer sur une seule tâche.
Échappatoire de la vie réelle :
Avez-vous déjà entendu parler de Chris Dancy ? Avec plus de 700 capteurs enregistrant les détails de sa vie quotidienne, il est considéré comme l’homme le plus connecté sur terre. Progressivement, il est devenu autocentré, déconnecté de la réalité. Il ne s'entoure que d'objets connectés. Maintenant, il voit les personnes comme des informations, les sentiments comme des données à mesurer, et la vie comme un système d'information.
Les objets connectés, nous font aussi du bien
Notre but n’est pas de vous vous dire à quel point un smartphone pourrait être mauvais. Nous voulons seulement vous inciter à adopter une consommation raisonnable et être « sagement connecté ».
Ci-dessous nous partageons avec vous quelques exemples qui prouvent que le fait de vivre connecté peut aussi rimer avec Humanité :
Exemple 1 :
Comme indiqué ci-dessus, Chris Dancy, l’homme le plus connecté sur terre, partage son expérience et montre qu'il a en fait découvert qu'il pouvait supprimer ses attaques de panique ou de colère en regardant une vidéo sur son smartphone. En effet, il a développé un programme qui lui envoie des vidéos adaptées à son état psychique (colère, malaise, tristesse…). Progressivement, Il devient «étonnamment Zen».
Exemple 2 :
Avez-vous entendu parler de « Pillow Talk »? Cet objet connecté ramène de l'intimité aux relations à distance. Il s’agit d’un bracelet qui évalue vos battements de cœur et les envoie à votre bien-aimé(e). Ecouter le cœur de l’autre avant de se coucher devient possible.
Image : Pillow Talk/ Source: Littleriot
Exemple 3 :
Il existe une œuvre d'art pour adoucir la fin de vie d’une personne. Cet acte noble et touchant a été initié par l'hôpital Diaconesses à Paris. Le corps médical a installé dans le service de soins palliatifs, une illustration interactive montrant aux patients la couleur du ciel d'une ville particulière qu'ils peuvent choisir. Cela signifie qu'ils sont capables de voir à travers une fenêtre, le temps réel qu’il fait dehors n’importe où. Les douleurs seront apaisées et le patient partira tout en douceur.