Commencer un projet nécessite pas seulement beaucoup de travail mais aussi de la motivation. On a besoin de nous motiver, de croire que tout est possible.
Et quelle meilleure méthode de faire cela que regarder les modèles des entrepreneurs de succès qui ont réalisé "l'impossible"?
Dans un pays connu surtout comme étant touristique, il y a aussi ceux qui se remarquent dans le domaine de l'industrie par un modèle managérial qui leurs consacre le succès national et international.
"Il faut traverser le désert pour y arriver" admet Mr Mohamed Bouassida, le fondateur GCER. Et parce que les affaires sont du concret, parlons en termes pertinents. Tout d'abord fut la nécessité d'une activité qui génère une plus valeur qui vient compléter une forte expérience et une formation française de 28 ans. Il l'a identifiée comme étant le domaine de la tuyauterie industrielle et chaudronnerie industrielle.
Guidé par le principe qu'il faut faire ce qu'on sache de mieux et qu'il faut approfondir, Mr Bouassida commence en Tunisie un projet qui durant 15 ans d'activité a grandit petit à petit et sur. Fidèle à cette culture qu'il faut aimer le métier, qui d'ailleurs devient de plus en plus difficile à exister ne tant que concept, GCER se veut un héritage de savoir faire pour la Tunisie.
Leçon n° 1: pour réussir il faut compter sur soi même
On n'entend pas beaucoup des industriels dire qu'ils se débrouillent. L'existence depuis 15 ans sur le marché est la preuve que c'est possible. Possible dans la mesure laquelle il faut traiter sérieusement le business: comment implémenter, comment former l'équipe et la maintenir fidèle, comment mieux enraciner des produits fabriqués en Tunisie.
Etre manager d'une société industrielle en Tunisie c'est se guider d'après le principe: "gouverner c'est prévoir". L'acquis n'existe pas, il faut toujours prévoir, anticiper, rassurer les clients, garder le souffle, investir et motiver l'équipe, nous partage Mohamed Bouassida. Peut être que l'un des avantages du succès a été aussi la connaissance des deux mondes, tant celui occidental que celui tunisien.
Qu'est ce que ça signifie développement durable pour une compagnie comme GCER?
-investissement dans le capital humain vu que chaque employé est un acteur important
-optimiser l'utilisation des ressources et intégrer de nouvelles technologies afin de maintenir un niveau constant de productivité et de satisfaction des partenaires
-conquérir de nouveaux marchés pour placer les produits tunisiens
GCER en chiffres:
-3 hectares dont 15.000m² d'ateliers
-un capital humain d'environ 200 personnes
-des filiales en Espagne et Hollande
-des exports vers la France, la Belgique, les Pays Bas, l'Australie, le Canada, le Chili, le Mexique, l'Algérie, la Libye, le Maroc, la Jordanie et une expansion en cours.
GCER est et certainement restera une affaire de famille, avec un fort accent sur le modelage de la future génération de la société. Dans cette philosophie, GCER accorde une grande importance à l'éducation des enfants des employés et ses actions s'inscrivent dans le cadre de l'originalité, avec l'organisation des sorties pour faire connaitre la Tunisie avec son histoire et ses incontournables.
Peut être que le tourisme est galant pour la Tunisie, mais si la Tunisie est faite plutôt pour le métier, comme Mr Bouassida dit?