Leïla Ben Gacem a étudié l’ingénierie, a travaillé dans ce domaine pendant une quinzaine d’années. Au fil de ces années, elle a découvert que ce n’était pas ce qu’elle aimait.
Elle démissionne et achète une maison « qui tombe en ruine » à la Médina de Tunis. Puis la restaure petit à petit au bout de 7 ans. Elle s’appellera « Dar Ben Gacem », un havre de paix habillé de produits artisanaux au cœur de Tunis.
Leïla a embauché un personnel habitant la médina, qui reçoit chaleureusement des résidents de plusieurs nationalités (plus d’une vingtaine). Elle a décidé de contribuer à sa manière à embellir et impacter la Médina de Tunis.
L’archivage des documents de la Rachidiyya
En collaboration avec l’association de la Rachidiyya, un trésor de documents inestimables a été trié, archivé et numérisé grâce à un crowdfunding auprès de la diaspora tunisienne.
Les articles Wikipédia
Avec l’aide de jeunes dynamiques et engagés, qui se sont réunis un dimanche par mois, ils ont pu rédiger plus de 300 articles sur Wikipédia mettant en valeur la Médina de Tunis en une dizaine de langues différentes. Cette initiative a été reprise à la Médina de Sfax.
Festival sons et lumières
Faire revivre la Médina le soir est un vrai challenge. A part la deuxième quinzaine de Ramadan où elle est animée, le reste de l’année la Médina est vide le soir. Le festival Interférence a été instauré chaque mois de septembre pour redorer le blason de la Médina.
Les artisans
A travers une étude, la Médina compte 525 artisans. Un premier travail a été fait au niveau des « balghas ». Ces mûles tunisiennes ont été remises au goût du jour grâce à des designers qui ont créés des chaussures-balghas et des marketters pour communiquer autour du produit.
La nouvelle maison Dar Ben Gacem :
Leïla vient d’ouvrir une seconde maison d’hôtes rénovée par l’architecte Zoubeir Moulhi. Ce bijou vient conforter la maison initiale par son charme d’antan et son cachet tunisien au cœur de la Médina de Tunis.
AJK