Que savons-nous sur la période tunisienne de la carrière de peintre de Rodolphe d’Erlanger ? Que savons-nous de son japonisme et de sa passion pour l’art de l’Ukiyo-e, les verreries ottomanes du 19e siècle, la céramique chinoise, la poterie traditionnelle tunisienne, les pièces en cuivre qadjar, les meubles en bois nacré ottomans et en style chinoiserie, et de la passion de la baronne Bettina, son épouse pour les bijoux traditionnels tunisiens en argent ?
Les réponses à toutes ces questions et bien d’autres se trouvent dans le beau livre édité par les Editions Ennejma Ezzahra, sous le titre « Ennejma Ezzahra Treasures Unveiled, Art Works and Objets d’Art at the Baron Rodolphe d’Erlanger’s palace in Sidi Bou Saïd ».
Le livre a été présenté vendredi dernier par son auteur Mounir Hentati qui nous a livré ses précieuses découvertes ainsi les différents trésors dont on ignorait l’existence.
Cet ouvrage vous fait voyager dans le temps à travers le vécu du baron Radolphe d’Erlanger. Le peintre, musicologue et orientaliste franco-britannique s’est installé en Tunisie en 1909 et où il est tombé amoureux de la ville de Sidi Bou Said.
Enrichi de pas moins de 185 photos en couleur, ce livre fournit une description détaillée d’une belle sélection d’objets de la collection, étayée par les connaissances acquises dans les archives du palais, complétée par des anecdotes et des histoires sur les deux générations d’Erlangers, en rapport avec ces trésors.
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