Secteurs Porteurs

Les industries mécaniques

Premier secteur récepteur d'IDE et premier secteur exportateur,la branche des composants automobiles mécaniques a plusieurs forces dont la proximité du marché européen, la modernisation de l'outil de production, l'application des méthodes de gestion, la certification selon ISO/TS 16949 version 2002, la flexibilité d'adaptation à de nouveaux marchés ou de nouveaux clients, la qualité et le coût de la main-d'œuvre, et la disponibilité de centres techniques…

Il est à constater que le secteur s'est hissé ces dernières années à un palier supérieur en technicité avec l'éclosion d'unités industrielles dont les premiers clients ne sont autres que les constructeurs et équipementiers aéronautiques et se présente à terme comme l'un des secteurs les plus compétitifs de la Tunisie.

L'Agriculture

Le secteur agricole occupe une place importante dans l'économie tunisienne, dans la mesure où il garantit la sécurité alimentaire du pays, basée essentiellement sur la production nationale et constitue la principale activitévdans plusieurs régions.La superficie des terres à vocation agricole est estimmée; à 10 millions Ha.
Ressources hydrauliques mobilisables:4.8 milliards de m3
La structure de la production est dominée par l'élevage, suivi par l'arboriculture (olives, dattes, agrumes), le maraéchage et les céréales.

Les investissements agricoles représentent 10% des investissements dans l'ensemble de l'économie.Les opérateurs privés contribuent à concurrence de 57% dans les investissements du secteur.Les investissements agricoles représentent 21% du PIB agricole.Les exportations alimentaires contribuent à concurrence de 11% dans les exportations de biens.

Dans le cadre de l'Accord signé entre la Tunisie et l'Union Européenne en 1995, le Protocole d'Accord signé en décembre 2000 prévoit des facilités d'accès au marché européen des produits agricoles d'origine tunisienne en frais ou en transformé(Légumes frais;Légumes transformés; Fruits et fruits secs frais; Fruits et fruits secs transformés ;Produits de la mer;Huile d'olive; Fleurs coupés).
L'investissement étranger dans l'agriculture et la pèche se fait en partenariat par la création de sociétés à participation étrangère.
l'Etranger peut détenu jusqu 'a 66% du capital. La terreagricole est louée et ne peut pas faire l'objet d'apport au capital
Les investissements agricoles ne nécessitent pas d'autorisation préalable, ils doivent être déclarés à l'APIA (Agence de Promotion des Investissements Agricoles).
La Tunisie dispose d'un certain nombre de mesures incitatives pour encourager tout investisseur s'engageant dans le secteur à  condition de disposer d'une moyene de 30% du capital nécessaire

Les industries électriques et électroniques

La Tunisie offre un certain nombre d'avantages fiscaux aux entreprises étrangères opérant dans le domaine électronique et technologique qui souhaitent s'installer en Tunisie, notamment à travers les parcs industriels dédiés aux industries technologiques. L'Etat couvre également les frais de formation pour la population locale, et met à disposition des sociétés étrangères l'exonération ou le remboursement des droits de douane et autres taxes pour les biens d'équipement ou les matériaux de production importés.

La plasturgie

Avec l'émergence de la plastique technique comme fer de lance, notamment en termes d'exportations, la valeur ajoutée du secteur représente aujourd'hui le tiers de la valeur de la production et se monte à plus de 10.000 euros par emploi. Selon les professionnels du secteur, la plasturgie tunisienne a atteint en dix ans (1995-2005) un niveau de technicité pour lequel certains pays européens ont mis beaucoup plus. Ainsi, le taux de rentabilité du secteur en Tunisie évalué par le Bureau d'études Ecorys-NEI serait de 6,43, soit une performance qui dépasse aussi bien celle enregistrée par les pays de la concurrence (Hongrie, Maroc, Pologne) que certains pays développés (Allemagne, France, Espagne, Italie). Le potentiel humain dont dispose le secteur serait l'une de ses sources de succès. Des équipementiers de renom, tels que Valeo, Faurecia, Autoliv, Bosch, Sagem n'ont pas hésité à élire la Tunisie pour site de fabrication de leurs pièces en plastique les plus complexes.

Les TIC

Le secteur des TIC contribue actuellement à hauteur de 13,5 du PIB contre 8% en 2005 et seulement 2,5% en 2002. Alors qu'en termes d'emplois créés, le secteur enregistre l'un des taux les plus élevés en matière de recrutement de compétences hautement qualifiées (entre 3.000 et 4.000 par an). Côté investissement, le secteur bénéficie d'une attention particulière de la part des autorités tunisiennes et on retient le volume croissant des dépenses en infrastructure et en ressources humaines : près de 7.000 diplômés des filières des sciences de l'information et de la communication sont disponibles tous les ans sur le marché de l'emploi. Pour des compétences équivalentes à son collègue européen, l'ingénieur informaticien tunisien revient à un coût 4 fois moins cher.

Le nearshoring

Sur les 400.000 étudiants inscrits dans les universités et instituts tunisiens,
Dans une récente étude réalisée par le cabinet de conseil international Ernst & Young pour le compte de FIPA Tunisie, il ressort que les secteurs clés de l'économie du savoir recèlent des opportunités certaines pour les investissements directs étrangers.
Intitulée «Economie du savoir et attractivité de la Tunisie en matière d'IDE», l'étude a démontré que les cinq années venir vont connaître un envol remarquable des IDE à fort quotient d'innovation (IQ) en Tunisie. L'attractivité de la Tunisie serait, de ce fait, marquée par l'émergence de secteurs jusqu'ici peu familiers du sol tunisien.
Les centres de services partagés, les TIC, les sciences de la vie et l'électronique embarquée sont des segments dont la Tunisie dispose d'avantages compétitifs non indéniables par rapport aux pays de la concurrence, démontre l'étude qui s'est basée sur des comparaisons internationales dans ses conclusions.