Contrairement à ce que l’on pense, la Tunisie fait partie des 50 pays les plus innovants dans le monde selon le magazine américain "Bloomberg Business".
Le classement « Bloomberg Innovation index 2016 » mesure l'impact de l'innovation dans l'économie tunisienne à travers 7 critères : la recherche et développement, la valeur manufacturière ajoutée, la productivité, la densité de la haute technologie, l'efficacité du secteur tertiaire, la concentration de chercheurs et le nombre de brevets.
Nous vous invitons à découvrir trois tunisiens qui ont bossé dur pour réussir à être recrutés par les géants du High Tech.
Jamel Gafsi, Président Microsoft Engineering Center en Europe
Président de Microsoft Engineering Center, une filiale européenne détenue à 100% par Microsoft. Partagée entre l’Europe (Paris) et le siège à Redmond, près de Seattle aux Etats-Unis, Jamel Gafsi, anime ce centre de R&D et d’opération sous forme de plateforme pour tout le contenu Microsoft : musique, vidéo, e-reading, cloud, etc.
Ses applications sont installées sur la plupart des ordinateurs dans le monde ainsi que sur les Smartphones et les autres terminaux interactifs tels que la console de jeux Xbox.
Walid Mathlouthi: Ingénieur Google
Grâce à sa persévérance suite à de nombreux échecs rencontrés lors de sa carrière, ce tunisien vit à présent son rêve américain.
Entre 2010 et 2015, Walid a pu travailler en tant qu'Ingénieur Senior dans les laboratoires du grand opérateur de télécommunication américain AT&T à San Francisco.
Suite à cela, il a été recruté par Google et travaille à présent sur l’innovation technologique d’un projet Google de construction d'une infrastructure de réseau internet utilisant la fibre optique.
Youssef Ahres : Développeur @ Facebook chargé BigData sur Instagram
Youssef Ahres travaille sur la partie business sur Instagram, plus précisément sur l’optimisation de la promotion des posts, le ciblage publicitaire et la partie statistique.
D’après lui, en Tunisie, la publicité sur Instagram n’est pas vraiment très rependue contrairement à Facebook mais on constate une évolution assez importante. Par contre, les résultats d’Instagram au Moyen Orient sont très intéressants. La manière d’utilisation d’un réseau social dépend donc d’une région à une autre.
Rien n'est impossible si on en croit et on est persévérants. Ils en sont la preuve.